Conférences à l'auditorium
du Centre de Préhistoire de la grotte de Pech-Merle
Les conférences ont lieu un vendredi à 18h, sont gratuites et ouvertes à tous
Vendredi 27 Avril 2018, 18h
" A la recherche des mythes de la préhistoire "
par Julien d'Huy, Doctorant en histoire rattaché à l’Institut des Mondes Africains.
Grâce à un patient travail de collecte, il existe aujourd’hui un corpus de mythes et de mythologies provenant de tous les continents et dont les origines peuvent être très anciennes. Grâce à des outils habituellement utilisés en recherche phylogénétique, les chercheurs peuvent maintenant démontrer que certains mythes datent de l’époque paléolithique. Ces recherches permettent aussi de retrouver l’origine géographique de ces histoires ancestrales et de reconstituer leur diffusion.
Vendredi 25 Mai, 18h
" Lascaux sur le Nil ! " par Dirk Huyge
Conservateur de la collection Egypte aux musées royaux d'art et d'histoire, Bruxelles
Les gravures rupestres découvertes à Qurta en Haute-Egypte contemporaines des célèbres peintures de Lascaux présentent une similitude très intiguante avec l'art rupestre européen. Se pourrait-il que des populations du Paléolithique d’Europe du sud et d’Afrique du nord aient eu des contacts intercontinentaux et aient échangé des idées artistiques et symboliques ?
Vendredi 22 Juin, 21h
"Des anttilopes et des hommes , l’art rupestre des Matobo (Zimbabwe) par Camille Bourdier, Maitre de conférences en Arts préhistoriques, Université Jean Jaurès de Toulouse
Le massif des Matobo, au sud-ouest du Zimbabwe, est l’un des principaux foyers d’art rupestre des chasseurs-collecteurs au monde. L’extrême densité (plus de 3000 sites répertoriés) et la remarquable finesse des peintures qui ornent ses nombreux abris sous roche lui ont valu un classement à l’UNESCO en 2003. Depuis 2017, avec le soutien du ministère des Affaires Etrangères et de l’Institut Universitaire de France, le projet MATOBART, première mission française d’étude préhistorique au Zimbabwe, vise à dater et caractériser les traditions peintes s’étant succédées sur les parois de ce massif afin de valoriser toute la richesse, l’inventivité et la diversité artistique et culturelle des populations de chasseurs-collecteurs à travers le monde.