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le vendredi 20 Décembre à 18h à l'annexe du musée

Deir el-Medina revisité.

Les dernières découvertes et travaux récents de la mission archéologique française (Ifao).

par Cédric Gobeil

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Deir el-Medina est le village qui abritait la communauté d’ouvriers et d’artisans ayant œuvré à la réalisation des tombes royales et princières du Nouvel Empire dans les Vallées des rois et des reines. Incroyablement préservé, ce site est un témoignage unique de la vie de ces hommes au Nouvel Empire.

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Depuis 1917, le site est annuellement exploré par l’Institut français d’archéologie orientale du Caire. Fouilles, restaurations et études, y sont menées de concert.

 

En 2011, la mission archéologique française de Deir el-Medina a revu ses objectifs afin de réexaminer certaines problématiques archéologiques qui demandaient à être réévaluées. Il semblait alors pertinent d’investiguer à nouveau certains espaces du site réputés avoir été complètement fouillés par Bruyère, mais sur lesquels planaient quelques zones d’ombre. 

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Cette conférence sera l’occasion de faire état des principaux résultats des plus récentes campagnes de la mission quant à l’histoire du site, sa fonction et son organisation, sans toutefois omettre nos activités de restauration et d’étude.

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Cédric Gobeil est directeur de l’Egypt Exploration Society depuis 2016 et professeur associé au département d’histoire de l’Université du Québec à Montréal. Auparavant, il a travaillé en tant qu’archéologue à l’Ifao pendant près de dix ans, durant lesquels il a été directeur de la mission de Deir el-Medina (2011-2016). Il est aujourd’hui co-directeur de la mission archéologique de Coptos, directeur de la mission archéologique de Habaraab au Soudan (3e cataracte) et membre de la mission épigraphique de la grande salle hypostyle de Karnak.

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L'Egypt Exploration Society est la plus ancienne société égyptologique .

la momie égyptienne la plus tatouée jamais découverte (2016)

Une trentaine de tatouages représentent des animaux (babouins, vaches, serpents), des hiéroglyphes, des fleurs, des objets rituels et des symboles prophylactiques (yeux-oudjat). C’est la toute première fois que de tels motifs sont découverts sous forme de tatouage sur un corps momifié.

Il est probable que cette femme ait été impliquée dans un culte rendu à la déesse Hathor, en tant que musicienne, chanteuse ou prêtresse, peut-être une sorte de «magicienne» agissant comme intermédiaire entre le monde terrestre et le monde divin.

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