Dès le début de l’Antiquité, les Égyptiens ont été parmi les premiers à développer une forme d’apiculture en apprivoisant les abeilles sauvages. Plusieurs représentations et de nombreuses inscriptions nous renseignent ainsi sur leur façon d’appréhender l’animal et la nature, mais également sur les techniques qu’ils développèrent pour parvenir à extraire ce miel si précieux. Étaient-elles finalement si différentes des nôtres ? Comment les Égyptiens appelaient-il l’abeille et le miel ? Et quel fut l’impact de cette apiculture sur leur perception du monde ?

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Outre sa production, nous évoquerons aussi sa place dans l’économie pour tenter de comprendre quelle était sa véritable valeur tant financière que sociale. Pouvait-il être à la fois rare et cher tout en demeurant l’édulcorant principal du pays ? Ses usages au quotidien étaient-ils nombreux ? Papyri médico-magiques et listes d’offrandes nous permettront de découvrir le miel en cuisine, mais aussi et surtout de comprendre les multiples intérêts du miel en médecine : un emploi remis goût du jour chez nous depuis quelques années.

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Le miel était donc une denrée essentielle, produit par le travail régulier d’un insecte non moins central, l’abeille. Bien connue, on sait depuis longtemps que son nom, associé au roseau, compose le 4e nom du pharaon ; elle représente ainsi les vastes étendues de papyrus du delta caractéristique de la Basse-Égypte. Mais qu’en est-il du miel ? Connaissait-il une origine mythologique lui octroyant une valeur rituelle spécifique ?

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Si de nombreux mystères entourent toujours ce produit aux milles vertus, les papyri, les reliefs des tombes ou encore l’iconographie des temples offrent déjà des réponses à certaines questions.

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